J’ai eu le plaisir dans les derniers mois d’illustrer en bandes dessinées trois recherches réalisées au Centre de recherche sur le vieillissement du Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke (CdRV-CHUS). En voici le résultat! Aussi disponible sur le site du magazine Québec science.
L’écho du labo
J’ai le plaisir d’illustrer cette nouvelle rubrique dans le magazine Québec science. Elle donne la parole aux scientifiques qui veulent partager leurs réflexions, leurs coups de gueule et participer au dialogue avec le public. Bonne lecture!
30 ans de vulgarisation scientifique
J’ai eu le plaisir d’illustrer le recueil de «Racontez-moi… 30 ans de vulgarisation scientifique» célébrant les 30 ans du concours de vulgarisation de l’ACFAS. Je n’y ai jamais participé moi-même, mais j’agis comme formateur et accompagnateur depuis 2015 pour le format bande dessinée.
Je donnerai d’ailleurs une formation vendredi le 20 octobre. Et je serai accompagnateur au Vulgarisathon.
Le recueil comprend d’ailleurs deux BD lauréates des dernières années. Je vous invite à le parcourir, la version numérique est disponible gratuitement. Bonne lecture!
Dessiner l’enquête – suite
Mon projet de long bédéreportage sur les ratées de la protection de la biodiversité au Québec avance bien. Mes éditeurs, La Pastèque et Atelier 10, prévoient une publication dans leur collection Journalisme9 à l’automne 2023 au début février 2024 (mon éditeur a repoussé la sortie du livre). Je dois terminer de dessiner mes 142 planches dans les prochaines semaines.
J’ai complété le crayonné de toutes ces pages. J’ai aussi terminé l’encrage (le trait final) de la première moitié du livre. Et j’ai mis en couleur le premier quart et quelques pages des autres sections pour tester mes palettes de couleurs. Il y a une palette pour les trois principaux dossiers suivis et une autre pour les pistes de solutions en conclusion.
Voici quelques extraits. Sur ce, je dois retourner à la table à dessin pour encrer la deuxième moitié du livre! Vous pouvez me suivre sur Instagram pour avoir un peu plus d’extraits et quelques vidéos.
Bonne COP, Bad COP: le zine
En prévision du Festival de BD de Montréal, j’avais imprimé un petit livre regroupant mes capsules sur la COP15. Il est désormais disponible sur ma boutique Etsy.
L’Illustre recherche 2023
Encore cette année, j’ai eu le plaisir d’illustrer la recherche d’une des lauréates du concours «L’Illustre recherche» de la FAECUM. Il s’agit de Charlotte Hendryckx, doctorante en psychologie à l’Université de Montréal.
Vous pouvez en apprendre davantage sur le parcours de Charlotte en regardant l’épisode du balado Papa PhD auquel elle a participé.
Ton ancêtre est un poisson
Je suis heureux de vous présenter le plus récent fruit de ma collaboration avec Patrick Couture et les éditions Fides: Ton ancêtre est un poisson! Il s’agit d’un documentaire jeunesse relatant une partie de l’évolution humaine, s’inscrivant dans la même lignée que notre série La préhistoire du Québec. À paraître le 5 avril 2023.
Bonne lecture!
Dessiner l’enquête
Après 2 ans de recherche, d’entrevues, de visites terrain et de demandes d’accès à l’information, j’ai commencé cet hiver la phase intensive de dessin de mon bédéreportage à paraître chez Journalisme9.
De quoi il s’agit? C’est une enquête journalistique sur les ratées de la protection de la biodiversité au Québec. Je vous propose de suivre des citoyen·ne·s dans les dédales administratifs des autorisations environnementales et de l’interprétation de nos lois. Le tout sera publié sous forme de livre dans les prochains mois dans la collection Journalisme9 (Éditions de La Pastèque et Atelier 10).
C’est un véritable marathon de dessin. Au final, il devrait y avoir entre 140 et 150 planches de BD, sans compter les annexes et autres pages. Alors, voici quelques extraits de mon crayonné et de mon encrage de ce bédéreportage (j’ai presque complété 50% du crayonné et 25% de l’encrage).
Je donnerai davantage de nouvelles et montrerai plusieurs extraits sur mon compte Instagram. Vous pouvez aussi suivre ma page Facebook, bien que j’aie tendance à la délaisser de plus en plus pour Instagram.
Pledge for change
(Ici pour lire l’ensemble des capsules sur la COP15, incluant les versions françaises)
The delegates from 196 countries finally agreed in December 2022 in Montreal on the new Kunming-Montreal Global Biodiversity Framework. It includes four goals and 23 targets, as the 30% of protected world’s land and water areas by 2030.
Here is my fourth and last short comic about COP15 and biodiversity.
Voici ma 4e et dernière capsule sur la biodiversité et la COP15 (click here to read the four comics).
References
- Kunming-Montréal Global Biodiversity Framework;
- Nature Positive movement: A Global Goal for nature: Nature Positive by 2030;
- Mariën, N. 2022. How positive will “Nature Positive” be? Les Amis de la Terre international;
- Monteiro Silva, M. 2022. Le problème du concept de « Nature Positive », Greenpeace Luxembourg;
- Milner-Gulland, E.J. 2022. Don’t dilute the term Nature Positive, Nature Ecology & Evolution vol. 6, pages 1243–1244;
- Maron et al. 2021. Setting robust biodiversity goals. Conservation Letters;
- Maron et al. 2016. Taming a Wicked Problem: Resolving Controversies in Biodiversity Offsetting, BioScience;
- Dickie, G. 2022. Explainer: Why did past targets to protect nature fail over the last decade? , Reuters;
- Nature. 2020. The United Nations must get its new biodiversity targets right.
Les promesses de changements
Le nouveau cadre mondial sur la biodiversité de Kunming-Montréal a été adopté dans la nuit du 19 décembre 2022 à Montréal. Les délégués de 196 pays ont adopté de grands objectifs, dont l’arrêt du déclin de la biodiversité et le renversement de la tendance dès 2030, et plusieurs cibles pour atteindre ces objectifs.
Notamment, d’ici 2030, 30% d’aires protégées, la restauration de 30% des écosystèmes dégradés et des investissements annuels de 30 milliards $ des pays développés vers les pays en développement. Par contre, beaucoup de cibles restent floues, non chiffrées et peu mesurables. C’était déjà le principal problème des précédentes cibles d’Aïchi pour 2020, en plus du manque de financement.
Voici ma 4e et dernière capsule sur la biodiversité et la COP15 (les quatre capsules se retrouve ici). Je n’y fais pas une analyse du cadre mondial. Je poursuis la réflexion des capsules précédentes sur les fausses pistes de solution. Pour la suite, on se retrouvera au moment de la publication de mon bédéreportage chez Journalisme9. Vous pouvez suivre l’évolution du projet en me suivant sur Instagram.
Compléments
Voici quelques éléments clés du cadre mondial adopté, en lien avec la capsule:
- Le terme «nature positive» n’a finalement pas été retenu dans le texte du cadre mondial, malgré son omniprésence à des kiosques, dans les discussions et lors des conférences de presse à la COP15 au Palais des congrès de Montréal. Son essence est toutefois présente dans plusieurs sections du texte du cadre mondial.
- Il y a bel et bien une cible chiffrée pour la restauration de 30 % d’écosystèmes d’ici 2030.
- L’objectif pour stopper et renverser le déclin de la biodiversité et la destruction des écosystèmes est toutefois moins clair et non chiffré. Il est même moins précis que la cible d’Aïchi pour 2020:
- Aïchi, cible 5: «D’ici à 2020, le rythme d’appauvrissement de tous les habitats naturels, y compris les forêts, est réduit de moitié au moins et si possible ramené à près de zéro, et la dégradation et la fragmentation des habitats sont sensiblement réduites.»
- Nouveau cadre mondial, section F, mission 2030: «To take urgent action to halt and reverse biodiversity loss to put nature on a path to recovery […]» On comprend que l’objectif est de le ramener à zéro, mais il n’y a aucune cibles mesurables incluses dans l’objectif.
Il y a quelques autres cibles chiffrées, mais une majorité de cibles floues dont celles visant des usages «durables» des ressources et du territoires. Même les 30 % d’aires protégées peuvent faire l’objet d’un usage «durable» en respect avec la mission de conservation de ces aires. Qui déterminera et fera le suivi de ce qui est réellement «durable»? Nous avons par exemple au Québec une Loi sur l’aménagement durable du territoire forestier, mais nous sommes loin de la coupe aux lèvres en terme de durabilité de la foresterie québécoise. La situation du Caribou forestier en est un malheureux exemple.
Finalement, le cadre mondial n’a pas retenu de cible claire et chiffrée pour s’attaquer aux causes sous-jacentes du déclin de la biodiversité, en transformant notre économie pour réduire la production et la consommation. La COP15 a été l’occasion de réfléchir à ces causes sous-jacentes, notamment en marge de L‘Engagement de Montréal, mais ces réflexions ne se retrouvent pas dans le cadre mondial.
J’ai aussi participé à une discussion en direct de la dernière journée de la COP15 sur Instagram avec Les Lucioles, le balado de deux biologistes-chercheures de l’Université de Montréal. C’est possible d’aller l’écouter en rediffusion.
Références
- Cadre mondial sur la biodiversité Kunming-Montréal;
- Site web du mouvement Nature Positive: A Global Goal for nature: Nature Positive by 2030;
- Mariën, N. 2022. À quel point le « Nature Positive » sera-t-il vraiment positif? Les Amis de la Terre international;
- Monteiro Silva, M. 2022. Le problème du concept de « Nature Positive », Greenpeace Luxembourg;
- Milner-Gulland, E.J. 2022. Don’t dilute the term Nature Positive, Nature Ecology & Evolution vol. 6, pages 1243–1244;
- Maron et al. 2021. Setting robust biodiversity goals. Conservation Letters;
- Maron et al. 2016. Taming a Wicked Problem: Resolving Controversies in Biodiversity Offsetting, BioScience;
- Dickie, G. 2022. Explainer: Why did past targets to protect nature fail over the last decade? , Reuters;
- Nature. 2020. The United Nations must get its new biodiversity targets right.