indépendantisme
Lettre à nos nouveaux députés québécois
J’ai cosigné une lettre destinée aux nouveaux députés québécois du NPD dans le Voir papier et en ligne. -MÀJ- Et maintenant dans la Tribune, ici.
Rêve orange
Le Québec, en ce lendemain d’élection fédérale, se retrouve avec de nouveaux habits. Orange et remis à neuf. La bonne vieille gauche fédéraliste vient de faire son entrée dans l’opposition officielle canadienne, et ce, par la porte québécoise. Oui, nous partageons nombre de valeurs de gauche, grand bien nous fasse. Cependant, nous voudrions simplement exprimer quelques préoccupations à nos dignes représentants québécois du Nouveau parti démocratique.
Le Québec est une terre francophone. Depuis la création du Canada comme pays, les Québécois luttent pour maintenir leur pouvoir dans cette union de deux peuples fondateurs, de deux cultures. Par le passé, il y eu des tentatives, infructueuses, pour garantir le poids décisionnel du Québec dans le Canada : pensons à l’accord du lac Meech ou de Charlottetown. Aujourd’hui, les Québécois vous ont confié à vous, députés du NPD, la tâche de défendre et de réclamer plus de place pour le Québec à l’intérieur du Canada. Après tant d’années d’échecs constitutionnels et référendaires, ils y croient encore un peu. Rappelez-vous alors, lorsqu’il sera temps de voter pour des projets de loi, que c’est le Québec qui vous a propulsé à l’Opposition officielle et que donc, les intérêts du Québec devront être défendus ardemment par vous, représentants du Québec.
Le fédéralisme centralisateur a depuis toujours été rejeté par les Québécois, de Sir John Alexander Macdonald à Pierre Elliott Trudeau, en passant par William Lyon Mackenzie King. Le maximum de pouvoir aux provinces est l’espoir qui fait demeurer les Québécois dans ce pays pour l’instant. Le maintien et le respect des compétences provinciales devront donc être défendus par vous, nouveaux députés. Le caucus du NPD est maintenant à 60% québécois : nous espérons que vous ne poserez pas le genou à terre au moment de défendre votre nation comme les libéraux fédéraux québécois l’ont fait lors du rapatriement de la constitution en 1982.
Et quand sera venu le temps pour le Québec, et il viendra, de quitter la confédération et de voler de ses propres ailes, j’espère que vous, représentants du Québec au Canada, défendrez cette vision avec autant d’ardeur que les valeurs de gauche que nous partageons.
Bonne chance à vous.
Sébastien Auger, étudiant à la maîtrise en biologie, UdeS.
Kim Raymond, étudiante à la maîtrise en littératures de langue française, UdeM.
Martin Patenaude-Monette, étudiant à la maîtrise en biologie, UQAM.
Suite de l’histoire de la Confédération…
Épisode précédent.Le reste viendra après les élections, vous l’aurez compris.
Le Bloc québécois légitime? (1)
Zviane a entrepris sur son blogue une série de bandes dessinées sur les élections et les partis politiques fédéraux. Suite à sa remise en question de la légitimité du Bloc québécois, j’ai eu l’idée de répondre en dessins. Ça devrait être composé de 3 ou 4 parties. À noter que je ne suis pas objectif (est-ce possible en politique?), je suis membre de Québec solidaire qui a sa propre démarche indépendantiste (www.paysdeprojets.org).
À noter que j’ai tourné les coins ronds et que les citations ne sont pas exactes, voire que certaines sont créées librement. Il y a de très bons ouvrages historiques très accessibles sur la question. Pensons seulement à des livres d’historiens comme Jacques Lacoursière et Marcel Trudel. Finalement, vos commentaires et débats sont très appréciés.
Denis Coderre démissionne
Vive les érections (sic)!
Vive les érections (sic)! On sait bien que Stephen Harper les aime…
Et on peut avoir beaucoup de plaisir pendant des élections, en autant qu’on survive à tous ces démons et farfadets maléfiques qui nous guettent… plus ça change, plus c’est pareil. Alors en rappel, cette modeste caricature.
Aux cyniques, je dis qu’on peut enfin se débarasser de ces Conservateurs qui nous font régresser. Et tant qu’on vit dans le Royaume du Canada, on doit en subir les conséquences.
P.S. J’envisage un spécial «Élections Canada 2009» avec quelques incursions dans le monde municipal. Un dessin par jour pendant la campagne? Aïe aïe aïe!