(Lire la 1ère capsule sur la COP15)
Tout est politique. Notre connaissance de la biodiversité, on la tient autant de la science que des savoirs traditionnels. Mais les solutions pour la conserver et la restaurer sont éminemment politiques. Vous aurez peut-être l’impression que cette deuxième capsule sur la COP15 ne traite ni de faune, ni de flore, ni de la COP qui se tiendra à Montréal. Pourtant, elle relate le contexte et les luttes qui ont débouché sur nos façons de gérer les impacts de notre développement économique sur la biodiversité au cours des 40 dernières années.
Il est à nouveau question de politique américaine, car les États-Unis sont incontournables sur l’échiquier international… Même s’ils n’ont jamais ratifié la Convention sur la diversité biologique. Cela dit, ce qui s’y est passé s’est aussi déroulé dans plusieurs pays occidentaux à la même période. Au Canada, Brian Mulroney a étroitement collaboré avec Ronald Reagan et Georges H.W. Bush, notamment en signant le premier accord de libre-échange entre les États-Unis et le Canada. Son ministre de l’Environnement de 1991 à 1993 était nul autre que Jean Charest.
Dans la prochaine capsule, je reviendrai avec des exemples concrets de gestion des impacts de notre croissance économique sur la biodiversité.
Références
- Bonneuil, C. 2015. Tell me where you come from, I will tell you who you are: A genealogy of biodiversity offsetting mechanisms in historical context, Biological Conservation;
- Damiens, L.P., Porter, L., Gordon, A. 2021. The politics of biodiversity offsetting across time and institutional scales, Nature Sustainability;
- Jones, B. 2021. Why the US won’t join the single most important treaty to protect nature. Vox;
- Les informations sur la COP15 à Montréal (Secrétariat sur la convention sur la diversité biologique);
- Le Canada et la COP15;
- Le ministère de l’Environnement du Québec et la biodiversité;
- Montréal et la COP15;
- Collectif COP15: pour des générations vivantes (regroupement de la société civile).